Musique !

Cela n’a donc pas été une année formidable, non. Et notamment pour toutes ces choses que l’on aime, et qui nous tiennent en vie, qui nous élèvent, et nous révèlent, depuis toujours – et je ne parle évidemment pas d’amis imaginaires, genre dieu, ou allah, ou yavhé, ou bouddah, mais de Culture, d’Art (et j’y mets des majuscules exprès, oui. Petit plaisir coquin.)

Il se trouve que, cette année, donc, j’ai beaucoup marché. Et il se trouve que, quand je marche, j’écoute de la musique. Jusqu’à parfois deux heures par jour : le monde s’arrête, les abrutis et les méchants, les tout-que-dalle, les politiques, les scientifiques, les maladies, les chaines-info.

Mourrons demain, très bien, mourrons, mais au moins sur de la bonne musique !

On ne peut plus le Théâtre, on ne peut plus le Cinéma (à faire peut-être, je vous dirai), mais on peut heureusement encore la Musique ! (et je mets des majuscules où je veux, oui !)

Cette année 2020, en terme de Musique, a été très très bonne, du moins en ce qui me concerne.

Nombre effarant de découvertes. Ce papier ne parlera que de ça.

Beaucoup écrit et rayé, et écrit, et rayé, avant de trouver la bonne solution à ce papier. Et le mieux, finalement — du moins je crois, sera de faire très très simple.

Donc voilà : des titres et des artistes qui m’ont accompagné, et que j’ai découvert, durant cette année de merde. Qui m’ont aidé dans cette année.

Ryan Montbleau : 75 and sunny

Ryan Montbleau : Chariot (I know)

(Je ne sais pas encore bien qui est ce garçon, je vais me renseigner, mais le talent qu’il a… et évidemment j’aime la Country, Lyle Lovett plus que tout, mais lui… formidable !)

Dawes : From a window seat (cette chanson est dingue !)

Dawes: Who do you think you’re talking to? (plein d’autres – groupe formidable, comme Fastball !)

Fastball : The Way (évidemment, que j’aimais follement, il y a longtemps, mais les autres titres, que je découvre, sont absolument formidables aussi)

Fastball : Out of my head.

Fastball: I get high.

Le nouvel album de McCartney, “McCartney III”, sans déconner, 78 ans, ce type est incroyable, et je ne suis pas un gueudin des Beatles, en plus… mais vraiment… quel type, et quel album magnifique !

John Martyn.

Alors, je dois dire que, dans ma culture musicale, pourtant vaste et variée je crois, je suis passé complètement à côté de John Martyn. À la carrière et la vie assez riche – et assez dramatique. Et laissez-moi vous dire que je rattrape cette lacune. Quel génie !

Guitarement, vocalement, musiquement…

John Martyn : May you never (seule chanson qui, depuis 5 ou 6 ans , m’a donné envie de reprendre ma guitare pour la jouer. Un chef d’œuvre !)

John Martyn : Glorybox (version originale – c’est de lui, oui, (pas de Portishead !))

John Martyn : Singin’in the rain (écoutez-le chanter ça, c’est magnifique !)

John Martyn : The man in the station (sublime !)

John Prine.

Pareil. Passé complètement à côté de son vivant. Mais ce grand homme est mort pendant le confinement, et ce n’est que là, à sa mort, malheureusement, que j’ai découvert son talent – pourtant vanté depuis longtemps par Springsteen – et nombre d’autres personnes que j’aime, dont certains que je connais, en plus, mais bon, des fois on passe à côté de trucs…)

John Prine : Souvenirs

John Prine: Spanish Pipedreams

John Prine : I remember everything (mais prenez tout, comme Lyle Lovett, prenez tout)

Découverte d’un groupe formidable dont je ne connais rien, appelé Bahamas. Et vraiment tout est bon. Par exemple :

Bahamas : Lost in the light. (mais tout est bon)

Puis un homme, un album, qui m’a beaucoup accompagné cette année.

C’était une très très grande vedette, dans les années 60, aux États-Unis, il s’appelait Dion, et son titre-phare – qu’on retrouve dans plein de films – s’appelait The Wanderer. Mais maintenant le type a 80 piges, et il a sorti un album, qui s’appelle tout simplement Dion and Friends. Sachant que, dans les friends, il y a Paul Simon, Springsteen, Brian Setzer, Billy Giggons, Jeff Beck, plein d’autres.

Et l’album est sublime.

Dion : Can’t start over again (sans doute le titre que j’ai le plus écouté cette année)

Dion : Song for Sam Cooke (où il raconte quand il faisait les première parties de Sam Cooke dans les années 60, et l’amour qu’il avait pour cet homme) (magnifique)

Dion : Hymn to him. (avec le Bruce qui fait la gratte)

Je pourrais faire très très long, je crois, sur les musiques que j’aime. Mais je vais essayer, là, de rester cohérent, je ne vais pas parler de musique classique, ou de jazz, ou de Jovanotti, ou de chanson française. Je vais finir cette petite chose, et cette petite année, sur des chansons absolument fabuleuses – que j’aime follement, juste pour partager, juste pour le Plaisir, la Beauté, l’Émotion (avec des lettres capitales, oui)

Écoutez ces Chansons. (copiez-collez et hop)

Andrew Bird : Pulaski at night. (plus belle chanson du monde # ?)

Eric Church: Springsteen (et on adore l’idée)

Jon Baptiste: Saint James Infirmary Blues (on adore tout)

Sara Jarosz: Simple twist of fate. (chef d’oeuvre)

Patrick Watson: Here’s come the winter (plus belle chanson du monde # ?)

Et là, juste pour savoir, je regarde la première chanson écoutée en cette année de merde, 2020, heureusement bientôt finie. Et il se trouve que c’est :

Bruce Springsteen : Hungry Heart.

Je ne mens pas.

Cela me va.

Évidemment.

2021 sera belle.

ADDENDUM/ Que cette nouvelle année soit aussi vivifiante, et splendide, enjouée, qu’une de mes chansons préférées au monde : The Fire inside, de Bob Seger. Je vous le souhaite à tous, camarades.


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