Un garçon heureux

Si je pouvais, je serais toujours en vacances/ Si je pouvais, le ciel serait ma chambre à coucher/ Mais en vrai, c’est pas le paradis, non/ Ce serait plutôt l’enfer/ Mais j’essaie de garder le sourire en mentant

Pas de problèmes ? Tu parles !/ Des problèmes à plus finir/ Chaque jour a l’air d’être le dernier/ Chaque jour il faut se battre pour tenir/ Vraiment non, c’est pas le paradis/ Mais même en enfer je continuerai de sourire

Sur dix choses que t’entreprends/ T’en réussis à peine la moitié/ Le reste du temps t’essaies de colmater les brèches/ Tu te démerdes comme tu peux

Mais je suis un garçon heureux/ Parce que j’ai un rêve/ Je suis un garçon heureux/ Parce que je n’ai besoin de rien d’autre que ce rêve/ Et quand tu seras enfin là, je viendrai vers toi/ Et je gouterai au bonheur d’être avec toi/ Tu es belle comme le soleil, tu me rends fou/ Tu es belle comme le soleil, tu me rends fou

Siddartha me l’avait dit, il n’y a que l’amour qui compte/ Et tout ce qui est vraiment important se trouve dans ton cœur/ Mais la vie, vraiment, non, c’est pas le paradis/ Mais même en enfer, il faut continuer de sourire/ Ou essayer au moins

Sur dix choses que t’entreprends/ T’en réussis à peine la moitié/ Le reste du temps t’essaies de colmater les brèches/ Tu te démerdes comme tu peux

Mais je suis un garçon heureux/ Parce que j’ai un rêve/ Je suis un garçon heureux/ Parce que je n’ai besoin de rien d’autre que ce rêve/ Et quand tu seras enfin là, je viendrai vers toi/ Et je gouterai au bonheur d’être avec toi/ Tu es belle comme le soleil, tu me rends fou/ Tu es belle comme le soleil, tu me rends fou

© JOVANOTTI « Ragazzo fortunato » — Écouter ici

ADDENDUM/ Un soir de mai 98, je me suis retrouvé à danser sur une plage cannoise avec Nanni Moretti et tous les comédiens d’Aprile. Nous étions tombés là par hasard, Jean-Yves, Alain et moi (je crois que Gilles était là aussi). Il y avait une ronde, tout le monde était hilare, tout le monde chantait, dansait, et nous sommes entrés dans la ronde. C’était sur une des chansons du film, celle que Moretti écoute sur son ghettoblaster en tenant son bébé sur l’épaule (voir ). Il ne se passe pas un mois, depuis, sans que j’écoute cette chanson. Je l’ai écoutée ce matin, fenêtre ouverte, avec le soleil qui entrait dans la pièce, qui me disait bonjour. Ma première chanson du printemps.


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2 commentaires

  1. Gilles Verdiani dit :

    je crois pas que j’étais là, ça me rappelle rien (mais sur 10 fois dix jours passés au festival de Cannes, je me rappelle de pas grand chose : beaucoup de champagne, pas assez de sommeil, et la mémoire qui flotte comme après les rêves.) les souvenirs les plus précis que j’ai remontent à l’année où tu venais de publier ton premier roman, avec succès, et tu étais si fier et si heureux que tout le monde en profitait : tu voulais que tout le monde s’amuse, que ce soit la fête toute le temps. une fête douce et chaleureuse, pas une fête hystérique. moi qui n’étais pas très heureux et pas très fier, je dansais, et tu mettais des disques pour m’accompagner. une autre année, tu t’étais donné la durée du festival pour apprendre à jongler, et tu avais tenu ton pari.

  2. Margotte dit :

    « Ragazzo fortunato » !…. Je me souviens de cette fête et de cette danse sur la plage, de Moretti avec son pull rouge, de cette gaieté … « Vive le cinéma !!! »…. Et vivent les chansons.

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